Le Royaume-Uni va revoir la sécurité de l’espace aérien après la découverte de ballons chinois aux États-Unis.

Le Royaume-Uni va procéder à une révision de sa sécurité aérienne suite à la découverte récente de ballons espions chinois au-dessus du territoire américain, selon le Telegraph.

Le ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a déclaré que le Royaume-Uni, les États-Unis et d’autres partenaires travailleront ensemble pour entreprendre un examen de la sécurité et analyser et évaluer les dangers posés par les aérostats.

Cet examen servira, selon le ministre de la défense, à décider s’il est nécessaire ou non de modifier la surveillance de l’espace aérien britannique.

“Le Royaume-Uni et ses alliés vont examiner ce que ces intrusions dans l’espace aérien signifient pour notre sécurité. Ce développement est un autre signe de la façon dont le paysage mondial des menaces change pour le pire”, a déclaré M. Wallace.

Auparavant, des députés du parlement britannique avaient prévenu que les ballons avaient peut-être déjà survolé le territoire britannique, une possibilité que le ministère de la défense a refusé d’exclure.

Les remarques de M. Wallace interviennent alors que les États-Unis ont récemment découvert des ballons chinois ayant un potentiel de surveillance au-dessus de leur espace aérien. Jusqu’à présent, Washington a abattu un ballon et trois autres objets inconnus, dont il n’a pas pu préciser la nature ni le pays auquel ils appartiennent.

En outre, les services de renseignement américains ont établi un lien entre le ballon espion chinois abattu et un vaste programme de surveillance orchestré par l’armée chinoise, et ont mis en garde leurs alliés contre les manœuvres chinoises.

Outre les États-Unis, la Chine aurait fait voler des ballons de surveillance au-dessus de moyens militaires dans des pays et des zones présentant un intérêt stratégique émergent pour le géant asiatique, notamment le Japon, l’Inde, le Viêt Nam, Taïwan et les Philippines, selon ce que de hauts responsables américains ont déclaré au Washington Post.

Source: (EUROPA PRESS)

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