Un phénomène inoffensif en apparence, mais dangereux dans les faits

Lors d’un épisode de grand froid, le brouillard se lève près des étendues d’eau et envahit les secteurs côtiers. La fumée de mer semble inoffensive, mais comporte toutefois son lot de défis.

La fumée de mer est, en fait, un brouillard d’évaporation qui se crée lorsque l’air glacial entre en contact avec une étendue d’eau libre, plus chaude. Un tel phénomène peut souvent être observé sur le fleuve Saint-Laurent, en hiver. La ville de Montréal, parmi d’autres, en est souvent témoin lorsque le mercure est glacial.

La vapeur créée par ce contraste marqué se refroidit, et des gouttelettes d’eau restent en suspension dans l’atmosphère. Un élément à surveiller est la visibilité réduite, souvent à moins d’un kilomètre, au coeur du brouillard. Les ponts ou les routes côtières, par exemple, doivent être empruntés avec une touche de prudence supplémentaire. Les phares de croisement allumés peuvent aider à réduire les risques.

L’air ambiant où se trouvent les structures, comme les ponts, reste largement en-dessous du point de congélation. En s’élevant, ces gouttelettes en suspension entrent en contact avec les surfaces comme les ponts et gèlent automatiquement. La glace noire, ainsi créée, peut causer bien des maux de tête aux piétons, aux cyclistes et aux automobi

Les risques de chute sont donc très présents pour les piétons et les cyclistes.

De plus, avec la neige abondante qui est actuellement présente en sol québécois, il n’est pas impossible que cette glace soit camouflée. Suffit d’un modeste coup de vent pour que la surface gelée devienne invisible, augmentant le potentiel d’incident malheureux.

À VOIR ÉGALEMENT : Le refroidissement éolien : une expérience

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *